« Je ne trouve pas les réponses » : Que faire ?
« Travail sur soi » : premières questions, premières réponses !
Pour beaucoup d’entre nous, le premier pas vers ce que l’on appelle le “travail sur soi” se fait de manière involontaire, autrement dit, par la force des choses.
Un événement blessant, une déception, un choc, ou encore une découverte est typiquement ce qui peut nous lancer dans cette voie.
Nos émotions sont bouleversées, et de nombreuses réflexions se mettent en marche : on cherche des explications, des raisons, et des solutions.
Et parfois, on trouve ! 🙂
On comprend les choses, puis on les digère, peu à peu, avant de finalement prendre les décisions qui nous semblent pertinentes pour nous, ou d’explorer des perspectives de changements (liés à notre quotidien, notre comportement, ou encore notre façon de penser).
Nous revoilà ainsi prêt à “affronter la vie” (une expression simpliste mais finalement très parlante :D), avec de nouvelles armes à notre disposition.
Mais… ce n’est pas toujours comme ça que les choses se passent.
C’est ce que l’on va voir ensemble.
Soyez la bienvenue, incertitude.
En effet, dans certains cas… nos réflexions stagnent.
Elles se heurtent à un mur, nous font tomber dans une impasse.
Même après une longue période d’introspection, de recherche et d’expérimentation, c’est le flou, l’inconnu.
Bien sûr, il arrive qu’un changement de contexte de vie (entre autres) débloque enfin la situation, mais parfois… une réelle incertitude s’installe.
Et… quel vertige !
Nos préoccupations, autrefois centrées sur l’événement qui les a déclenchées, s’orientent maintenant vers quelque chose de plus complexe, de plus transversal : à savoir notre capacité à faire face aux difficultés, notre éventuelle impuissance face à ce que l’on traverse, et le manque de solutions.
Et bien que cette situation puisse être difficile à vivre, au point d’amener avec elle angoisses, ruminations et émotions difficiles…
… c’est peut-être LA que se posent les vraies questions, et que commence le “vrai” travail sur soi. 🙂
On passe d’interrogations spécifiques, comme : “Comment réagir face à ceci ?” ou “Quelles raisons derrière cela ?”, à des réflexions plus complexes, comme : “Comment gérer cette incertitude ?”…
Les questions qui découlent de cette nouvelle activité mentale ne concernent plus un élément spécifique de notre vie, mais au contraire l’ensemble de notre identité et de notre fonctionnement.
“Qu’est-ce que j’accepte ?” ; “Qu’est-ce que je ne tolère pas ?” ; “Quels compromis je choisis de faire ?” sont autant de problématiques pouvant s’imposer à nous dans ces moments-là (en fonction de ce que l’on vit, bien sûr).
Et ici, une chose est très importante à comprendre : la manière d’envisager ces questions et d’y répondre est très personnelle.
Les conseils que l’on peut recevoir (par des proches, on encore via du contenu lié à la santé mentale sur les réseaux sociaux) peuvent être bénéfiques, bien sûr, mais il est nécessaire de se les approprier et de les façonner par rapport à notre situation personnelle.
Tu l’auras compris, les conseils “tout faits” que l’on retrouve un peu partout se révèlent ainsi impuissants, voire contre productifs.
(J’en profite pour adresser une petite balle perdue aux contenus sur les réseaux sociaux vantant les mérites d’une méthode miracle ou de techniques universelles pour aider les personnes qui les suivent, souvent imprécises et non pertinentes, car elles ne prennent tout simplement pas en compte le contexte de vie ni le fonctionnement de chacun…)
Au contraire, je persiste à penser que l’échange individuel est un excellent moyen de se faire accompagner dans une démarche comme celle-ci (et à ce sujet, je propose justement des consultations en ligne, offrant un cadre d’écoute et de réflexion pour accompagner celles et ceux qui en ressentent le besoin ! Quelle transition… 😀 Blague à part, je t’en reparle à la fin de cet article).
Faire face = des armes pour l’avenir
Alors oui. Plonger dans cette incertitude, la regarder en face, ça fait peur.
Mais n’oubliez pas une chose : accepter de se poser toutes les questions qu’elle déclenche est quelque chose de très courageux.
On navigue en eaux troubles…
Mine de rien, c’est ce qui pousse certaines personnes à opter pour le déni ou la rationalisation : on sélectionne les explications et les croyances qui nous conviennent le plus (même si elles sont incohérentes ou irrationnelles), et on décide de les adopter pour de bon.
C’est plus confortable… pour un temps (et encore).
Ce sont des mécanismes de défense, certes destinés à nous protéger, mais qui nous éloignent probablement de la réalité des choses et d’une véritable évolution personnelle.
Se confronter à cette incertitude, à ces questions, représente parfois le travail d’une vie (comme de nombreux aspects liés à la santé mentale, au développement personnel ou au travail sur soi !), sans pour autant nous imposer un effort constant.
En effet, il s’agit d’un travail difficile sur le moment, mais nous permettant d’acquérir un ensemble d’armes et d’outils se révélant essentiels à plus long terme.
Se familiariser avec les situations de flou, d’inconnu et d’instabilité, c’est trouver la force et les ressources pour nous aider à mieux les tolérer, à mieux les gérer, et à toujours en tirer profit.
En tout cas, si tu ressens le besoin que l’on échange ensemble sur ta situation personnelle, n’hésite pas à prendre rdv pour une consultation en ligne via Doctolib, ou à simplement me contacter (par mail à : psy@etiennebruere.fr / ou par dm sur instagram : @etiennetalks).
Bon courage pour ce que tu traverses actuellement, et prends soin de toi ! 🙂
Etienne